𝗦𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗗𝗷𝗮𝗹𝗶𝗹𝗮 𝘁𝗲𝗹 𝗹𝗲 𝗯𝗿𝘂𝗶𝘁 𝗱𝘂 𝘁𝗮𝗺-𝘁𝗮𝗺 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿t

𝗗𝗷𝗮𝗹𝗶𝗹𝗮 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲 𝗳𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗮̂𝗴𝗲́𝗲 𝗱𝗲 𝟮𝟬 𝗮𝗻𝘀 𝗲𝘁 𝗺𝗮𝗺𝗮𝗻 𝗺𝗮𝗹𝗴𝗿𝗲́ 𝗲𝗹𝗹𝗲. 𝗨𝗻𝗲 𝗴𝗿𝗼𝘀𝘀𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗺𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗻𝘂𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿,𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮 𝗲́𝗴𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗿𝗲𝗷𝗲𝘁𝗲́𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝘀𝗮 𝗙𝗮𝗺𝗶𝗹𝗹𝗲 . 𝗘𝗻𝘁𝗿𝗲 𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀𝘀, 𝗱𝗲́𝘁𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝘀𝗼𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗶, 𝗹𝗮 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲 𝗳𝗶𝗹𝗹𝗲 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗲𝗿𝘀𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗲́𝘁𝗮𝗽𝗲 𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗻 𝗲𝘅𝗶𝘀𝘁𝗲𝗻𝗰𝗲.

Entre l’enclume et le feu ; Son histoire est interpellatrice et sensibilisatrice.

Djalila était en classe de terminable et avait la tête pleine de projets et le cœur bondé d’enthousiasme. Car elle préparait son baccalauréat. Ce diplôme lui permettrait de mener des études supérieures en faculté de droit. Elle rêvait d’ être avocate.

Un soir sur la route de l’école, son chemin croisa celui de Raboul,un jeune garçon âgé de 24 ans. Et sa vie se bouleversera à jamais.

Échange de contact, les hostilités ne se sont pas faites attendre. Un soir, l’inévitable arriva et les deux tourtereaux continuèrent leur histoire .

Malheureusement, le mois suivant, Djalila n’a pas saigné, elle n’a pas vu ses menstrues. Espérant que cela soit un simple retard ; une semaine s’écoula sans les nouvelles de ses menstrues.

La peur s’installa et elle se fit faire un test de grossesse. Djalila la lycéenne est enceinte.

Oui, ils deviendront parents et Djalila comprit que son avenir scolaire était incertain, car Raboul était déjà sur d’autres conquêtes et il ne se gênait point de s’afficher avec elles.

Entre tristesse et déception, elle informa tout de même Raboul de son état.

Celui-ci ne tourna pas deux fois sa langue avant de lui dire.
« 𝘛𝘶 𝘴𝘢𝘪𝘴 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘶 𝘯’𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘮𝘢 𝘤𝘰𝘱𝘪𝘯𝘦, 𝘦𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘯𝘦 𝘵’𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘱𝘢𝘴, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘵𝘶 𝘢𝘴 𝘰𝘴𝘦́ 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘢𝘤𝘵𝘦𝘳 𝘶𝘯𝘦 𝘨𝘳𝘰𝘴𝘴𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘥𝘦 𝘮𝘰𝘪. 𝘑𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘴𝘰𝘳𝘵𝘪 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘵𝘰𝘪 𝘱𝘢𝘳𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘫’𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘴 𝘦𝘯 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘮𝘢 𝘙𝘢𝘣𝘪𝘭𝘢. 𝘑𝘦 𝘵’𝘢𝘪 𝘶𝘵𝘪𝘭𝘪𝘴𝘦́𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘫𝘶𝘴𝘵𝘦 𝘮𝘦 𝘭𝘪𝘣𝘦́𝘳𝘦𝘳 𝘥𝘦 𝘭’𝘦𝘯𝘷𝘪𝘦. »

Djalila voyait ainsi toute sa vie se stopper et ne sachant plus à quel saint se vouer. Mais elle lui demanda .
« 𝘲𝘶’𝘢𝘭𝘭𝘰𝘯𝘴-𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘧𝘢𝘪𝘳e? 𝘑𝘦 𝘵’𝘢𝘪 𝘥𝘦𝘮𝘢𝘯𝘥𝘦́ 𝘥𝘦 𝘵𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘵𝘦́𝘨𝘦𝘳 𝘦𝘵 𝘵𝘶 𝘢𝘴 𝘳𝘦𝘧𝘶𝘴𝘦́ ; 𝘱𝘳𝘦́𝘵𝘦𝘹𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘶 𝘮𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘭𝘢𝘪𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦 𝘦𝘯𝘵𝘪𝘦̀𝘳𝘦. »

Raboul ne se gênait pas de lui rétorquer.
« 𝘑𝘦 𝘮’𝘰𝘤𝘤𝘶𝘱𝘦𝘳𝘢𝘪 𝘥𝘦 𝘮𝘰𝘯 𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵, 𝘲𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘪𝘭 𝘢𝘶𝘳𝘢 03 𝘢𝘯𝘴, 𝘫𝘦 𝘭𝘦 𝘳𝘦́𝘤𝘶𝘱𝘦́𝘳𝘦𝘳𝘢𝘪 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘙𝘢𝘣𝘪𝘭𝘢. 𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘴𝘢𝘶𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘴’𝘦𝘯 𝘰𝘤𝘤𝘶𝘱𝘦𝘳, 𝘤’𝘦𝘴𝘵 𝘭𝘢 𝘧𝘪𝘭𝘭𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘫’𝘢𝘪𝘮𝘦. » a-t-il laissé entendre.

Djalila se retrouva ainsi seule face à son destin.Le pire est qu’elle ne pourrait pas bénéficier d’un soutien familial. Car le verdict de son père est clair .
« 𝘴𝘪 𝘭’𝘶𝘯𝘦 𝘥𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘢𝘤𝘵𝘦 𝘶𝘯𝘦 𝘨𝘳𝘰𝘴𝘴𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘩𝘰𝘳𝘴 𝘮𝘢𝘳𝘪𝘢𝘨𝘦, 𝘫𝘦 𝘭𝘢 𝘳𝘦́𝘱𝘶𝘥𝘪𝘦, 𝘲𝘶’𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘢𝘮𝘦̀𝘯𝘦 𝘴𝘢 𝘩𝘰𝘯𝘵𝘦 𝘭𝘰𝘪𝘯 𝘥𝘦 𝘮𝘰𝘪 𝘦𝘵 𝘮𝘢 𝘧𝘢𝘮𝘪𝘭𝘭𝘦. 𝘚𝘪 𝘴𝘢 𝘮𝘦̀𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘴𝘰𝘶𝘵𝘪𝘦𝘯𝘵, 𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘢𝘤𝘤𝘰𝘮𝘱𝘢𝘨𝘯𝘦𝘳𝘢 𝘴𝘢 𝘧𝘪𝘭𝘭𝘦 𝘭𝘰𝘪𝘯 𝘥𝘦 𝘮𝘢 𝘮𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯… » avait-t-il prévenu

Ses paroles retentissent en Djalila tel le bruit du tam-tam de la mort…
A SUIVRE…
NAON Djeneba

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